Vincent Gircys est un policier à la retraite de l’OPP, qui a dénoncé les erreurs commises dans la réponse du Canada à la COVID-19 au cours des trois dernières années. En tant qu’ancien membre de la police dont il a fait partie pendant 32 ans, il apporte une perspective unique au débat.
Vincent souligne que le Canada a été fondé sur la suprématie de Dieu et la primauté du droit, comme indiqué dans la Charte des droits et libertés. Cependant, il s’inquiète des violations de la constitution et de la charte qui ont eu lieu pendant la pandémie.
Dans son témoignage percutant, Vincent partage son expérience au début de la pandémie lorsqu’il a été témoin de la fermeture d’un restaurant par une équipe de 200 policiers. Il souligne également les techniques d’enquête médico-légale qui ont été ignorées et qui auraient dû être mises en œuvre lors de l’enquête sur la réponse à la COVID-19 du Gouvernement du Canada.
Vincent est le représentant canadien de Police for Freedom International. Son histoire est importante et je vous encourage à écouter son témoignage. Continuons à avoir des conversations ouvertes et honnêtes sur la réponse à la pandémie au Canada.
L’agente de police d’Ottawa, Helen Grus, fait face à une accusation de conduite déshonorante après avoir enquêté sur la mort inexpliquée d’enfants ayant un lien potentiel avec les vaccins contre la COVID-19.
Dans le cadre de la SACA (Sexual Assault Child Abuse), son mandat est d’enquêter sur les décès soudains et inattendus d’enfants de moins de cinq ans. Ces enquêtes sont cruciales et prescrites par la loi.
En tant que policiers, il nous incombe d’enquêter sur toutes les causes possibles de décès. Compte tenu de l’avalanche récente de preuves médicales entourant le vaccin contre la COVID-19, en particulier les documents de Pfizer qui montrent que 28 femmes enceintes sur 29 ont signalé des événements indésirables après le vaccin, a perdu leur bébé, on pourrait penser que poser ces questions pour écarter la cause potentielle du décès serait une pratique exemplaire et une obligation de bureau.
Après tout, n’est-ce pas le but de l’enquête?
S’il y a une augmentation du nombre de décès soudains chez les enfants par rapport aux années précédentes, ne vaudrait-il pas la peine d’enquêter pour trouver une cause?
Chaque agent de police assermenté a le devoir d’enquêter. Un agent de police affecté à l’unité dédiée de la SACA, avec un dossier exemplaire, qui enquête sur une cause potentielle de décès et qui est réduit au silence et sanctionné pour son enquête approfondie, devrait être un signal d’alarme majeur pour tous les Canadiens.
Le Service de police d’Ottawa et tous les autres services de police du pays qui réduisent au silence ces enquêtes devraient être tenus responsables de leur manquement au devoir.
Vous avez juré de servir et de protéger. Suite à l’édit du gouvernement, ignorer les preuves potentielles et punir un policier pour avoir fait son travail est criminel !
Le service de police de Toronto (TPS) annule sa politique de vaccination Covid pour les membres actuellement en congé sans solde et les invite à retourner au travail le 21 juin.
La porte-parole du TPS, Allison Sparkes, a confirmé la suppression de la politique aux journalistes de True North dans une déclaration envoyée par courrier électronique.
« La décision du Service d’annuler son exigence de vaccination obligatoire contre la COVID-19 a été prise en réponse au contexte actuel de santé publique et de santé au travail de la pandémie et à la nature unique de son travail et de ses lieux de travail. Environ 99 % de nos membres sont entièrement vaccinés et les nouvelles recrues doivent être entièrement vaccinées. »
« Les membres actuellement en absence non rémunérée reprendront leurs fonctions le 21 juin 2022. Les agents seront déployés selon les besoins opérationnels du Service et les membres civils reprendront leurs fonctions d’origine. »
Le TPS a également confirmé que les recrues et autres nouvelles recrues seraient toujours tenues de présenter une preuve de vaccination complète à l’avenir.
Le service n’a pas précisé si le personnel contraint à un congé serait indemnisé pour la perte de salaire.
En novembre, 205 membres ont été contraints de quitter le travail pour ne pas s’être conformés à l’exigence de vaccination COVID-19 du service. Selon un avis aux médias du TPS, les membres s’étaient « rendus incapables d’exercer leurs fonctions et sont mis en congé sans solde pour une durée indéterminée ».
Les membres comprennent 117 officiers en uniforme et 88 civils, soit 2,7 % du personnel du TPS. Les membres licenciés ont été informés qu’ils ne seraient pas autorisés à retourner au travail, ni à entrer dans un bâtiment ou une installation du TPS, tant qu’ils n’auraient pas révélé leur statut vaccinal complet (deux injections).
Bien qu’il ait forcé des agents non vaccinés à prendre des congés, le TPS a continué de voir des épidémies de Covid dans plusieurs unités, notamment les services de la circulation et la 11e division.
La police de Toronto est la plus grande force de police municipale du Canada et la troisième plus grande force derrière la GRC et la Police provinciale de l’Ontario. Alors que le SPT, la GRC et de nombreux autres corps policiers au Canada ont mis en place des politiques de vaccination obligatoire, certains – dont la police de Vancouver et la Police provinciale de l’Ontario – ont plutôt choisi d’autoriser les tests rapides.
Cet article ne mentionne pas la pression sociale que vivent les policers, les ordres absurdes qu’ils sont obligés d’appliquer, le conflit de loyauté qu’ils vivent, etc. Les policiers sont l’instrument d’application des décrets illégitimes depuis 2 ans et de la répression, comme nous en avons été témoins à Ottawa…
Voici l’article original, publié en français par « La Presse », écrit par Florence Martel le 13 avril 2022 :
Le nombre de consultations en santé mentale a bondi dans certains corps de police au Québec, selon les syndicats des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) et du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Au SPVM, le nombre de consultations est passé de 3200 en 2017 à 5000 en 2021, selon des chiffres fournis par la Fraternité des policiers et des policières de Montréal. De 2020 à 2021, on parle d’un bond du nombre de consultations d’environ 16 %. Une même personne peut avoir consulté plusieurs fois, nuance le président de la Fraternité, Yves Francœur, et les policiers sont aussi plus ouverts qu’avant à chercher de l’aide. Mais la hausse des demandes en santé mentale est indéniable, dit-il.
Chez les policiers actifs de la SQ, le nombre de dossiers recensés à l’organisme La Vigile, qui traite notamment des agents de la paix, des ambulanciers et des militaires en détresse, est passé de 219 en 2018 à 441 en 2021, révèlent les chiffres fournis par l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ). Un même dossier peut contenir plusieurs consultations, précise le syndicat.
Cette hausse des consultations s’expliquerait notamment par la fatigue pandémique, qui est exacerbée chez les agents de la paix. Sans compter l’augmentation d’interventions auprès de citoyens aux prises avec des problèmes de santé mentale.
Non seulement ils ont à prendre soin d’eux, mais ils ont à prendre soin de beaucoup plus de demandes [de la population] en santé psychologique.
François Lemay, président de la Fédération des policiers et des policières municipaux du Québec
Lydia Royer, intervenante sociale à La Vigile, observe « beaucoup d’anxiété et de détresse ». Avec la crise sanitaire, il y a moins « de facteurs de protection », comme l’entourage et les activités « qui font du bien ». « Ça peut amener un déséquilibre plus rapidement », avance-t-elle.
L’effet des réseaux sociaux
Selon Dominic Ricard, président de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec, il y a aussi « l’environnement social qui est plus néfaste qu’avant ». Le travail des policiers est vivement critiqué sur les réseaux sociaux, illustre-t-il. « Parfois, tu dois travailler rapidement dans un milieu hostile et prendre des mesures plus robustes pour éviter une escalade, rapporte-t-il. Dans un contexte où tu te retrouves filmé, il y a toutes sortes de réactions. » Selon Yves Francœur, les vidéos circulant sur les réseaux sociaux qui ne montrent que des extraits d’interventions policières créent « un sentiment d’injustice » chez les agents de la paix.
M. Ricard dit ne pas avoir de problème « à ce qu’on se pose des questions ». « Mais le jugement populaire est très, très, très rapide. »
L’été dernier, Alex Marcotte, alors policier à la SQ à Senneterre, en Abitibi-Témiscamingue, a été filmé lors d’une intervention. Il a d’abord tenté de maîtriser seul un homme en crise. Sans succès.
À moins d’être Hulk, il n’y a pas 10 000 façons de régler une situation comme ça. Je me suis vraiment battu avec l’individu.
Alex Marcotte, 29 ans, ancien policier de la SQ
Les images ont circulé sur les réseaux sociaux. « Tu as envie de crier aux gens : ‟J’ai bien fait ma job !” », dit M. Marcotte. Mais le « modèle d’emploi de la force » est difficile à comprendre pour la population, croit-il.
« Ça ne marchait pas dans ma tête »
Puis, en décembre dernier, Alex Marcotte a renoncé à son rêve de « petit gars » et a démissionné de la SQ à la suite d’une autre intervention particulièrement difficile. Trois semaines après les faits, il avait commencé à ressentir des douleurs thoraciques et de l’anxiété, raconte-t-il. « Quand je voyais un char de police passer, je devenais anxieux », relate l’homme, qui était policier à la Sûreté du Québec depuis décembre 2019. L’évènement est toujours examiné par le Bureau des enquêtes indépendantes.
Alex Marcotte a contacté La Vigile. Avec l’aide du psychologue, il a pu accepter le fait qu’il souffrait d’un trouble de stress post-traumatique, relate-t-il. Impossible pour lui de retourner travailler. « Dès que je m’imaginais retourner patrouiller, ça ne marchait pas dans ma tête », raconte M. Marcotte, qui travaille maintenant en administration.
Alex Marcotte déplore le peu de soutien reçu par son organisation. « Quand l’évènement est arrivé, j’ai eu un appel manqué de la prévention de la Sûreté du Québec, raconte-t-il. Ils ne m’ont jamais rappelé et ils n’ont même pas laissé de message. »
« Le poids de l’uniforme est lourd en 2022 »
Selon Julie*, policière qui est entrée au SPVM dans les années 2000, les agents de la paix « ne sont plus respectés ». La couverture médiatique de certains évènements crée de la méfiance envers les policiers. « Le poids de l’uniforme est lourd en 2022 », souligne la femme de 44 ans, en processus pour faire reconnaître une invalidité permanente. Comme elle est toujours employée du corps policier, elle a demandé l’anonymat.
Il y a sept ans, Julie a reçu un diagnostic de dépression majeure. Elle avait vécu deux évènements traumatisants au travail. En 2010, elle est intervenue lors d’un accident impliquant un chauffard et trois jeunes filles grièvement blessées. Trois ans plus tard, elle a été marquée par le meurtre d’un chauffeur de taxi. Depuis 2015, elle est tombée sept fois en congé de maladie. Son dernier retour progressif date de juin 2021. Après six jours, elle a dû quitter le travail.
Je suis trop fragilisée. On a pressé le citron et il n’y a plus de jus dedans.
Julie*, policière du SPVM
Julie vit toujours avec des séquelles. « Je sursaute à rien, raconte-t-elle. Je viens les bras engourdis et j’ai des sueurs. » En tant que policière, elle aurait aimé travailler en santé mentale. Pour que sa souffrance « serve à [son] organisation », affirme-t-elle. Mais on le lui a refusé.
Hospitalisée en 2018, Julie confie que le fait de passer de l’uniforme à la chemise d’hôpital est particulier. « On ne peut pas être traité comme n’importe qui », dit-elle.
« Ça prend un service d’aide spécialisé »
Au SPVM, des psychologues se consacrent exclusivement aux agents de la paix, ce qui fait qu’ils « comprennent la réalité policière », explique Yves Francœur. Contrairement à Montréal, le reste des policiers municipaux bénéficient du même programme d’aide que les autres employés des villes, explique François Lemay, de la Fédération des policiers municipaux du Québec.
« Ça prend un service d’aide spécialisé pour les policiers. La nature du travail fait qu’on ne peut pas se comparer à personne », soutient M. Lemay.
Si on ne prend pas des décisions immédiates, dans quelques années, on sera dans une situation bien pire que celle d’aujourd’hui.
François Lemay, de la Fédération des policiers et des policières municipaux du Québec
Selon Dominic Ricard, à la SQ, un « programme panquébécois » est nécessaire pour « l’ensemble de la communauté policière ».
Joint par La Presse, le SPVM dit prendre au sérieux les enjeux de santé psychologique, mais ne pas pouvoir « commenter des données auxquelles il n’a pas accès et dont il ne connaît pas la méthodologie ». La Sûreté du Québec n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue.
Des travailleurs « plus vulnérables »
Les policiers québécois sont « plus vulnérables » psychologiquement que les autres travailleurs en raison des évènements traumatisants qu’ils peuvent vivre au travail, soutient Andrée-Ann Deschênes, professeure de gestion en sécurité publique à l’École de gestion de l’Université du Québec à Trois-Rivières. « Il faut prendre en charge le milieu policier maintenant », estime-t-elle.
Consultations tardives
Si le nombre de consultations psychologiques a augmenté chez les policiers, c’est aussi le cas pour d’autres professions, soutient Andrée-Ann Deschênes. Le milieu policier ne va donc « pas plus mal qu’un autre », conclut Mme Deschênes. Cette dernière a été experte-conseil pour le volet santé mentale du rapport du comité consultatif sur la réalité policière au Québec. Ce qui distingue les agents de la paix, c’est que « lorsqu’ils ne vont pas bien, ils ne vont vraiment pas bien », précise-t-elle. Ils attendent souvent trop longtemps avant de consulter, dit-elle. En plus du manque de services psychologiques adaptés à la réalité policière, l’aide offerte à ces travailleurs n’est pas uniforme à travers la province, soulève-t-elle.
Idées suicidaires
Selon Andrée-Ann Deschênes, il n’y a pas plus de suicides chez les policiers que dans la population générale. Par contre, les agents de la paix ont plus d’idées suicidaires, souligne Mme Deschênes. Selon une étude de 2018, 8,3 % des policiers municipaux et provinciaux au Canada ont déjà songé au suicide. En ce qui concerne la police fédérale, cette proportion s’élevait à 9,9 %. Dans le reste de la population, 5,8 % des citoyens rapportaient avoir déjà eu des idées suicidaires. Les policiers pensent davantage à se donner la mort parce qu’ils connaissent les moyens efficaces pour le faire, explique Mme Deschênes. « Ils possèdent aussi le trait de l’impulsivité, un trait reconnu chez les personnes suicidaires », souligne-t-elle.
Évènements traumatisants
En 2017, un policier québécois sur deux affirmait avoir vécu un évènement potentiellement traumatisant durant sa carrière, rapporte Andrée-Ann Deschênes. Un agent de la paix est plus à risque de vivre de la détresse psychologique lorsqu’il a entre 6 et 20 ans d’expérience, indique la professeure. « Une des hypothèses est qu’après six ans, je me rends compte que moi qui voulais sauver le monde, je suis toujours dans des situations plus noires que noires », explique-t-elle. Ne pas avoir atteint ses objectifs professionnels à cette période pourrait aussi être l’un des facteurs, souligne-t-elle.
La Cour a conclu que le mandat enfreignait de manière injustifiée la Déclaration des droits de la Nouvelle-Zélande
La Haute Cour a confirmé la tentative d’un groupe de policiers et de membres des forces de défense de montrer qu’un mandat de vaccination contre le COVID-19 enfreint de manière injustifiée la Déclaration des droits du pays, dans une décision rendue le 25 février 2022.
L’arrêt concernait un mandat introduit par le ministre des Relations et de la Sécurité au travail, qui oblige tout le personnel des forces de défense, les agents de police, les recrues et les officiers autorisés à recevoir deux doses du vaccin COVID-19 d’ici le 1er mars 2022.
Un groupe d’employés s’est adressé à la Haute Cour pour suggérer que le mandat limite le droit de refuser un traitement médical et le droit de manifester des convictions religieuses en vertu de la Déclaration des droits de la Nouvelle-Zélande.
Plus précisément, le groupe a fait référence à son objection à recevoir le vaccin Pfizer au motif qu’il a été testé sur des cellules dérivées d’un fœtus humain.
Le juge Cooke a été chargé de déterminer si la limitation des droits fondamentaux apportée par le mandat était raisonnable et « manifestement justifiée dans une société libre et démocratique ».
Son Honneur a accepté que le mandat puisse être justifié s’il était démontré qu’il y avait un risque pour la continuité des services de la police et des forces de défense posé par des employés non vaccinés.
Cependant, étant donné que la vaccination a été moins efficace pour prévenir la transmission de la variante Omicron, Son Honneur n’était pas convaincu que ce serait le cas.
Le juge Cooke a conclu que, bien que le variant Omicron constitue une menace pour la continuité des effectifs, c’était le cas « pour les vaccinés comme pour les non vaccinés ».
Compte tenu de cela, Son Honneur a conclu que les effets négatifs sur les employés qui risquaient d’être licenciés signifiaient que le mandat n’était pas une limite raisonnable aux droits fondamentaux.
« Comme la décision judiciaire vient juste d’être rendue, nous allons prendre le temps de réfléchir à la décision. Nous communiquerons avec le personnel sur les prochaines étapes », a déclaré un porte-parole de la police dans un article publié par le NZ Herald.
« En attendant, les licenciements ne se poursuivront pas pour le moment », aurait déclaré le porte-parole.
Randall Hillier, député ontarien de 64 ans a été arrêté le 29 mars. Dans un communiqué de presse paru le lendemain, il dénonce les tentatives d’intimidation du gouvernement et le muselage de l’opposition politique!
La police d’Ottawa a arrêté et inculpé Randall Hillier, 64 ans, de Perth, en Ontario. Hillier est député provincial de Lanark-Frontenac-Kingston.
En février, la police d’Ottawa a reçu plusieurs plaintes concernant des publications sur les réseaux sociaux et d’autres activités d’un individu dans le cadre des manifestations en cours.
Une enquête a été ouverte et les informations recueillies par un groupe de travail de la police ont été lancées pour enquêter sur le comportement criminel pendant la manifestation. Ce groupe de travail poursuit ses travaux.
Twitter a interdit le compte de réseau social de Randy Hillier.
Parmi les 9 chefs d’accusation, il est notamment accusé par l’unité des enquêtes criminelles de :
Méfait/Entrave à un bien supérieur à 5 000 $
Incitation à un acte criminel non commis (méfait)
Obstruction/Résistance à un agent de la paix
Agression d’un agent de la paix ou d’un officier public
Il devait comparaître devant le tribunal le mardi 29 mars. Le lendemain, il a été libéré et son avocat a publié le communiqué de presse suivant :
Un article si vous cherchez à mieux comprendre et répondre à l’utilisation de la Loi sur les mesures d’urgence.
Qu’est-il arrivé?
Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a fait proclamer par le gouverneur en conseil une urgence d’ordre public en vertu de l’article 17 de la Loi sur les mesures d’urgence.
La première partie d’une urgence d’ordre public
Une urgence d’ordre public se compose de deux parties. Premièrement, elle doit découler de «menaces à la sécurité du Canada». Ces menaces sont définies dans la Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité . Le gouvernement de Justin Trudeau compte sur deux types de menaces :
1. Les activités sous influence étrangère au Canada ou liées au Canada qui sont préjudiciables aux intérêts du Canada et qui sont clandestines ou trompeuses ou qui constituent une menace pour quiconque.
ET
2. Activités au Canada ou liées au Canada visant ou appuyant la menace ou l’utilisation d’actes de violence grave contre des personnes ou des biens dans le but d’atteindre un objectif politique, religieux ou idéologique au Canada ou dans un État étranger.
Si vous ne croyez pas que de telles menaces existent, vous devriez voter pour révoquer la proclamation .
La deuxième partie d’une urgence d’ordre public
Si vous croyez qu’il y a des « menaces à la sécurité du Canada », vous devez quand même vous contenter de la deuxième partie d’une urgence à l’ordre public. La deuxième partie est que l’urgence doit être si grave qu’elle est une « urgence nationale ». Les menaces à la sécurité du Canada peuvent constituer une « urgence nationale » de deux façons :
1. Il existe une situation urgente et critique de nature temporaire qui met gravement en danger la vie, la santé ou la sécurité des Canadiens et qui est d’une ampleur ou d’une nature telle qu’elle dépasse la capacité ou l’autorité d’une province à y faire face.
OU
2. Il existe une situation urgente et critique de nature temporaire qui menace la capacité du gouvernement du Canada de préserver la souveraineté, la sécurité et l’intégrité territoriale du Canada et qui ne peut être traitée efficacement en vertu d’aucune autre loi du Canada.
À moins que vous ne soyez convaincu qu’il existe des « menaces à la sécurité du Canada » et que l’une des situations ci-dessus s’applique pour faire de ces menaces une « urgence nationale », vous devriez voter pour révoquer l’urgence .
Que pouvez-vous faire si vous n’êtes pas d’accord avec la proclamation ?
Ce sont les trois meilleurs moyens de faire échouer la proclamation d’une urgence d’ordre public
1. Faire pression politiquement sur le gouvernement pour révoquer la proclamation. Le gouverneur en conseil peut simplement révoquer la déclaration d’état d’urgence en vertu de l’article 22 de la Loi.
2. Si vous êtes membre de la Chambre des communes, présentez une motion pour révoquer la déclaration. Si vous faites signer votre motion par 20 députés et que vous la déposez auprès du Président, la motion doit être étudiée dans les trois jours de séance. Si vous êtes sénateur, vous pouvez faire la même chose au Sénat, mais vous n’avez besoin que de 10 signatures. Si la motion est adoptée par l’une ou l’autre Chambre, la déclaration sera révoquée. Pour plus d’informations, voir l’article 59 de la Loi.
3. Votez contre la motion de confirmation de la déclaration d’urgence lorsqu’elle est soumise à votre Chambre dans les sept jours de séance suivant la publication de la déclaration.
Que se passe-t-il si vous êtes d’accord avec la proclamation d’urgence mais pas avec les ordonnances que le gouvernement prend ?
1. Lorsque le gouvernement déclare une urgence d’ordre public, il dispose d’un pouvoir supplémentaire qui serait autrement inapproprié.
2. Si vous n’êtes pas d’accord avec la façon dont le gouvernement utilise ses nouveaux pouvoirs, vous pouvez présenter une motion pour révoquer ou modifier le décret accordant les pouvoirs. Vous aurez besoin de 10 sénateurs ou 20 membres de la Chambre des communes pour signer votre motion. Votre Chambre doit examiner la motion dans les trois jours de séance suivant son dépôt.
3. Si votre motion est adoptée, elle sera transmise à l’autre Chambre pour adoption. Cette Chambre doit alors étudier la motion dans les trois jours de séance. Si la motion d’adoption est adoptée, le règlement doit être abrogé ou modifié conformément à la motion.
À l’automne 2021, la Dre Julie Ponesse a vu sa carrière universitaire de 20 ans s’effondrer après avoir refusé de se conformer au mandat de vaccination contre la COVID d’une université canadienne.
Voici son récit de la bataille et de ses conséquences, écrit avec passion et intelligence. Mais l’histoire du Dr Ponesse va au-delà du personnel et examine les dimensions éthiques et philosophiques de notre réponse à la pandémie.
S’il y a quelqu’un qui se sent seul dans la lutte pour préserver le choix personnel et la liberté, ce livre offre des conseils très humains sur la façon d’aller de l’avant et montre clairement que votre voix mérite d’être entendu.
Dr Julie Ponesse
Julie Ponesse est titulaire d’un doctorat en philosophie (Western, 2008) avec des domaines de spécialisation en éthique et en philosophie ancienne. Elle est titulaire d’une maîtrise en bioéthique du Joint Centre for Bioethics de l’Université de Toronto et d’un diplôme en éthique du Kennedy Institute of Ethics de l’Université de Georgetown. Elle a publié dans les domaines de la philosophie ancienne, de la théorie éthique et de l’éthique appliquée, et a enseigné dans des universités au Canada et aux États-Unis pendant 20 ans.
Enquêtes sur les policiers qui ont offert des dons au Freedom Convoy, blocage des comptes bancaires de certains organisateurs et sympathisants de la manifestation. Ceci n’est qu’un aperçu de ce qui nous attend alors que les factures fleurissent…
Voici l’article complet de CBC News :
La Police provinciale de l’Ontario (OPP) a déclaré qu’elle avait lancé une enquête interne parce que certains de ses agents semblent avoir fait des dons lors des récentes manifestations du convoi à Ottawa et dans toute la province.
Le porte-parole de l’OPP, Bill Dickson, a confirmé que la force est au courant qu’un nombre non divulgué de ses membres « semblent avoir fait des dons qui ont servi à la manifestation illégale à Ottawa » dans un courriel à CBC News mercredi.
« L’affaire a été portée à l’attention du commandement de l’OPP, et l’Unité des normes professionnelles de l’OPP a lancé une enquête interne sur la conduite à ce sujet », a déclaré Dickson.
Au cours de la fin de semaine, une opération policière massive visant à chasser les manifestants du centre-ville d’Ottawa a commencé alors que l’occupation devait entrer dans sa quatrième semaine. Dimanche après-midi, la police d’Ottawa a déclaré avoir procédé à 191 arrestations et porté 389 accusations contre 103 personnes.
Les noms de milliers de personnes qui ont fait un don pour soutenir les manifestations contre les mandats de vaccination et les mesures de santé publique COVID-19 via le site Web de financement participatif GiveSendGo ont été publiés dans un piratage
de données.
L’OPP ne peut pas commenter ou spéculer sur le résultat de l’enquête pour le moment, a déclaré Dickson.
Cependant, Dickson a déclaré que la Police provinciale de l’Ontario « tient ses membres responsables de leurs actes en service et en dehors. »
« Ils ont la responsabilité de faire preuve de neutralité et de rester non partisans », lit-on dans l’e-mail.
« Toute manifestation ou expression de points de vue et d’opinions pouvant être interprétées comme l’apologie d’activités illégales est en opposition directe avec les valeurs et le mandat de la Police provinciale de l’Ontario. »
Les manifestations du Freedom Convoy ont également incité la police de Toronto à fermer les principales routes du centre-ville pendant trois week-ends consécutifs afin de créer un périmètre autour de Queen’s Park pour empêcher la circulation d’atteindre le site.
La police de Toronto enquête également sur 2 membres
La police de Toronto a également déclaré mercredi qu’elle était au courant que deux membres semblaient faire partie du piratage de données actuellement en cours d’examen.
« Comme il s’agit de données obtenues illégalement, nous ne spéculerons pas sur sa validité car nous sommes au courant de plusieurs listes en circulation qui pourraient être modifiées ou manipulées », a déclaré la police de Toronto dans un courriel mercredi.
Un politicien finlandais demande à l’Union européenne (UE) de dénoncer la violente répression du premier ministre Justin Trudeau contre les manifestants pacifiques d’un convoi de camionneurs à Ottawa.
La députée européenne (MPE) Laura Huhtasaari a écrit au vice-président de la Commission européenne et au haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité pour demander à l’UE de clarifier sa position sur les actions de Trudeau.
« A plusieurs reprises, l’UE a condamné les violations des droits de l’homme dans divers pays », a écrit Huhtasaari. « La Commission ou le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ont-ils l’intention de condamner les mesures utilisées par le Canada contre les manifestations pacifiques lors de la manifestation du convoi canadien, et quelle est la position de l’UE sur les actions du gouvernement canadien contre les manifestations pacifiques ? ”
La question de Huhtasaari a également abordé le fait qu’en 2020, Trudeau avait publiquement approuvé des manifestations similaires d’agriculteurs à Delhi, en Inde, ce qui lui a valu la colère du ministère indien des Affaires étrangères.
« Le Canada défendra toujours les droits des manifestations pacifiques partout dans le monde et nous sommes heureux de voir des progrès vers la désescalade et le dialogue », avait alors déclaré Trudeau.
Les doubles standards de Trudeau ont non seulement été remarqués par Huhtasaari au Parlement européen, mais ils ont également incité le chef des Affaires étrangères du parti Bharatiya Janata – l’un des deux plus grands partis politiques de l’Inde – à interpeller Trudeau sur Twitter pour son invocation de la loi sur les urgences.
« Et c’était (Justin Trudeau) quand il y avait des manifestations de rue en Inde ‘Le Canada sera toujours là pour défendre les droits des manifestants pacifiques' », a tweeté le Dr Vijay Chauthaiwale.
Après avoir utilisé la loi pour assumer des pouvoirs d’urgence, le gouvernement Trudeau a ordonné une opération policière militarisée dans la capitale du Canada pour débarrasser le centre-ville des manifestants. Une force conjointe de police municipale, provinciale et fédérale en a arrêté des centaines, et certains passants ont même été piétinés par des chevaux anti-émeute.
La loi sur les mesures d’urgence a également donné au gouvernement fédéral le pouvoir de geler les actifs des camionneurs, y compris les portefeuilles de crypto-monnaie.
« Le Canada a décidé, entre autres, de geler les comptes bancaires des personnes participant aux manifestations et a menacé d’arrêter des manifestants pacifiques », a écrit Huhtasaari.
D’autres politiciens européens, dont le député européen roumain Cristian Terhes et le député britannique Marcus Fysh, ont également critiqué Trudeau pour ses tactiques autoritaires.